Amis des arts et de la culture de Palestine

La voix d’or de Monther

Il s’emble la protéger par un keffieh noué autour de son cou, et elle vient s’élever de sa puissante stature pour faire vibrer avec une amplitude étonnante les chants du folklore palestinien et libanais, qu’il alterne avec des chants Patriotiques.

Parfois pendant le spectacle ou dans les moments creux où il sort de sa réserve car il est d’un caractère plutôt placide pour distraire le groupe.

Il vient du village d’El Aroub, qui compte 700 habitants, issus du village d’Iark El Manshir situé entre Jérusalem et Gaza. Ce village, aujourd’hui disparu, a fait place à des cultures agricoles israéliennes.

Il semble gêné de dire qu’il n’a pas d’emploi défini, mais que sa famille lui a légué l’amour du chant, comme à ses 3 soeurs du reste et sa tante. Il s’accompagne parfois à la darbuka pour animer gratuitement les mariages et fêtes, me dit ne pas avoir de haine envers les israéliens et peut même s’imaginer de chanter avec eux, à l’instar de l’orchestre pluriethnique de Daniel Barenboïm.

Comme pour illustrer ses propos, Il me chantonne les premiers vers de la chanson du chanteur israélien arabe Sharif Durzi : Lama lo ? ("pourquoi pas" en hébreu).

Un titre évocateur à plus d’un titre même si ce chant est un chant d’amour.

Par Elias
Membre de l’UJFP



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