Plus de 20000 personnes ont visité les espaces d’exposition et assisté aux conférences et représentations artistiques. Toutes les prévisions des organisateurs ont été dépassées.
Cela fait plus de 5 ans que Naplouse n’avait pas accueilli un événement de cette ampleur. Les habitants de cette ville sont venus en masse, avec leur famille, pour découvrir les industries palestiniennes qui ont rassemblé 60 exposants de secteurs aussi variés que l’agroalimentaire, la pharmaceutique, la téléphonie et les métiers du livre et de l’impression.
Un espace associatif a mis en valeur les savoir-faire traditionnels au niveau du tissu, de la production de l’huile d’olives, des savons et des conserves.
Chaque jour Rim Al Bana, la chanteuse palestinienne de Nazareth, invitée d’honneur du festival, a présenté ses chansons dédiées aux détenues et à la mémoires des enfants victimes de l’occupation. Elle a été accompagnée par des groupes musicaux, de danses traditionnelles et de théâtre, provenant de Naplouse et des camps et villages aux alentours.
Le Consul Général de France, qui est resté plus de 6 heures au festival, a exprimé sa satisfaction de voir le potentiel économique et culturel de la Palestine rassemblé dans ce festival.
Des représentants français, des ONG et associations (Tech-Dev, Les amis de Darna, Euro-palestine, la société France Palestine Import), ont participé aux conférences et aux débats avec le public afin de montrer que nombreux sont les Européens qui refusent les politiques d’embargo contre ce peuple sous occupation.
Faire le choix d’acheter des produits palestiniens en France, permet aux consommateurs de soutenir concrètement les Palestiniens dans leur lutte pour la préservation de leur terre et pour le droit au travail.
Des ONG comme Andine et la plate forme du commerce équitable ont envoyé des messages de soutien à cette manifestation.
Le cycle de conférences, qui s’est déroulé tout au long des trois jours du festival, avait pour objectif de mieux connaître l’économie palestinienne, ses obstacles, ses potentialités, et de proposer des alternatives au modèle économique dominant, tel que le commerce équitable.
Les intervenants (universitaires, industriels, ONG, représentants institutionnels, Palestiniens et Français) ont parlé de la situation de l’industrie palestinienne, de ses réalités et de ses perspectives d’avenir ; des échanges commerciaux entre la France et la Palestine, du concept de commerce équitable, et des expériences palestiniennes et internationales dans ce domaine, de l’importance de la qualité et de la commercialisation des produits palestiniens, et enfin (de la place stratégique) de la culture en tant vecteur économique.
C’est à l’initiative de DARNA, maison des associations pour l’initiative des jeunes et des citoyens à Naplouse, et l’Union des Industries Palestiniennes que ce festival a eu lieu comme un hymne aux autres formes de résistance que sont la production et la consommation
>>> Guide des exposants, rapport des conférences sur le site de Darna.
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