De Jénine à Hébron ou de Jérusalem Est à Gaza, on fait du théâtre. Au cœur des villes, dans les camps de réfugiés ou dans la rue, des îlots de création éclatent et prolifèrent. Faire du théâtre en Palestine, c’est lutter pour faire jaillir une parole libre et singulière, c’est tenter de rompre les frontières rigides qui découpent un territoire en mille morceaux, c’est dévoiler au reste du monde le visage d’une terre aux mille contradictions.
Créer en Palestine, c’est se créer soi-même, reconstituer son identité personnelle, repenser son rapport aux autres puis affirmer son appartenance à un peuple. A quelles difficultés en termes d’identité les comédiens sont-ils confrontés quand ils font du théâtre en Palestine ou à l’étranger ? En quoi ce travail fragile attire-il notre attention sur une démarche essentielle qui trouble et enrichit notre vision du théâtre ?
Les invités ont apporté leurs éclairages et leurs réflexions que vous pouvez lire dans la transcription établie par Emmanuelle Thiebot (document à téléchargé ci-dessous)
Débat animé par Sylvie Deplus-Ponsin, présidente de l’association Les Amis d‘Al Rowwad.
Avec Amina Hamshari, directrice de l’Institut culturel franco-palestinien ; Ondine Oberlin, auteure d’un mémoire sur les enjeux du théâtre en Palestine ; Jean-Luc Bansard, directeur du théâtre du Tiroir ; Claire Audhuy, auteure du livre « Les théâtres de l’extrême » ; Ihab Zahdeh, directeur artistique du Yes Theatre
Samedi 11 octobre 2014 à 18h
Centre Culturel Algérien
Paris