Professeur de littérature à l’université islamique de Gaza, Refaat Alareer avait fait le choix de l’anglais pour mieux faire connaître la cause palestinienne à l’étranger. Il a été tué dans une frappe israélienne dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre.
Il y a un peu plus d’un mois, Refaat Alareer avait publié un poème de quelques vers sur son compte X (anciennement Twitter). Intitulé « If I must die »« Si je devais mourir »), il s’achevait sur ces mots : « Que cela apporte de l’espoir, que cela soit un conte ». La funeste prémonition du poète palestinien s’est finalement réalisée. Dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 décembre, celui-ci a trouvé la mort dans une frappe israélienne sur le Nord de la bande de Gaza, épicentre des combats qu’il avait refusé de quitter, a annoncé sa famille 24 heures plus tard. Il avait 44 ans. Son frère, sa sœur et quatre de ses neveux ont également péri.
Marianne Meunier
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