Exigez que les autorités israéliennes prennent des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens détenus dans les prisons et centres de détention israéliens en raison de la vulnérabilité croissante créée en raison de la propagation mondiale rapide du virus COVID-19 et pour protéger leur droit à la vie, à la survie, au développement et santé conformément au droit international.
Les enfants palestiniens emprisonnés par les autorités israéliennes vivent à proximité les uns des autres, souvent dans des conditions sanitaires compromises, avec un accès limité aux ressources pour maintenir des routines d’hygiène minimales, selon la documentation collectée par DCIP.
L’impact de COVID-19 est exacerbé par ces conditions de vie qui rendent les enfants palestiniens dans les prisons et centres de détention israéliens de plus en plus vulnérables.
Il n’existe aucun moyen pour les autorités pénitentiaires israéliennes d’assurer la santé et le bien-être des enfants palestiniens détenus tant qu’ils sont toujours placés en détention.
Selon un bilan de fin décembre 2019, 186 enfants palestiniens étaient détenus dans les prisons israéliennes, selon les derniers chiffres publiés par le service pénitentiaire israélien.
Alors que le droit international exige que les enfants ne soient détenus qu’en dernier ressort, la détention préventive préventive est la norme pour les enfants palestiniens détenus par les forces israéliennes de Cisjordanie occupée.
COVID-19 dans les prisons et centres de détention israéliens
Selon Ha’aretz, quatre prisonniers palestiniens détenus à la prison israélienne de Megiddo, située à l’intérieur d’Israël au nord-ouest de la ville occupée de Jénine en Cisjordanie, ont été placés en isolement après avoir été en contact avec un officier israélien positif au COVID-19.
La prison de Megiddo est l’un des nombreux centres de détention situés à l’intérieur d’Israël où sont détenus des « prisonniers de sécurité » palestiniens.
Au 19 mars, 573 Israéliens avaient été testés positifs pour le virus COVID-19, selon Ha’aretz.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a signalé, au 19 mars, qu’il y avait 47 cas confirmés en Cisjordanie, principalement à Bethléem et dans deux villes voisines. Aucun cas n’a été signalé dans la bande de Gaza, a indiqué OCHA. Le 5 mars, le Premier ministre palestinien Mohammad Shtayyeh a déclaré l’état d’urgence dans tout le territoire palestinien occupé afin de contenir la propagation du COVID-19.
Au 18 mars, dans le monde, il y avait 191 127 cas de COVID-19 et 7 807 décès, selon l’Organisation mondiale de la santé.